Panneau halte police 1970’s
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En France, dans les années 1920, les panneaux de signalisation, étaient généralement bleus, avec le lettrage blanc. Et leur surface, était le plus souvent « quadrillée » Cela veut dire que l’émail avait une texture, avec quadrillage régulier. Puis a la fin des années 1920, début 30, ils avaient toujours les mêmes couleurs, mais l’émail était lisse, et les plaques n’étaient plus plates avec bordure nervurée, mais forme « plaque à gâteau ». Dans les années 1930, le fond est passé au jaune, avec lettrage et bordure bleue. A la fin des années 1930, les sponsors ont petit à petit disparus, et une certaine normalisation s’est mise en place, suite a des traités internationaux. Après-guerre, les panneaux de police ont un fond blanc cassé, avec une bordure rouge. Et les panneaux directionnels ont une bordure et lettrage bleu foncé. Selon les fabricants, ils peuvent être émaillés, plats, ou avec lettrage en relief. En tôle peinte, ou alors avec des lettres alu rivetées (région Lyonnaise, signalisation Laporte). Concernant la forme, il y a un pli en U, qui permet de cacher la fixation. Le plus souvent, ils étaient émaillés. Et ce type de fabrication à perduré jusque vers 1980. Et après les panneaux ont été en aluminium. Aujourd’hui, ces signaux « vintage » sont populaires. Certains les détournent pour faire des tables ou autre. Mais le plus souvent, c’est pour un usage décoratif, pour parfaire une déco « garage » ou ambiance automobile ancienne.
En France, jusqu’au milieu du 19ème, la signalisation des routes était assez sommaire. Il y avait quelques anciennes bornes royales, qui balisaient les routes principales. Puis sous Napoléon 3, apparurent ce que l’on a appelé : Les plaques de diligences. Ces plaques en fonte, avec lettrage en relief, étaient placées à 3 mètres de haut, généralement à l’angle des bâtiments. Et donc, elles étaient plutôt utiles pour les cochers de ces attelages. Au début du XXème siècle, il n’y avait pas forcément d’indications à l’entrée des localités. Et pour se repérer, le voyageur devait parfois aller relever le nom du village, sur le mur de la mairie, ou de la gare. Puis ce fût l’industriel du pneumatique Michelin, flairant l’essor du tourisme, qui « poussa » un peu les autorités, avec sa pétition pour la numérotation des routes. Cela eu pour effet, la mise en place d’une numérotation rationnelle et normalisée des routes. Michelin a aussi développé ce qu’il a appelé, « les plaques municipales » Juste avant la guerre de 14, l’entreprise a offert des écriteaux (généralement en tôle peinte, et parfois embouties). Avec sur une face, le nom de la localité, le N° de la route, et le message : Veuillez ralentir, attention aux enfants. Et sur l’autre face, le mot « Merci » Puis dans les années 1920 et 30, avec l’essor de l’automobile, Des marchands d’huile et de pneus, ont édité des panneaux émaillés de signalisation de formes diverses. En parallèle à ceux avec l’indication du Touring club de France (TCF). Et il y eu aussi les fameux panneaux ovales Citroën. Et Michelin a fait fabriquer une grande quantité de plaques murales, et panneaux en béton et lave émaillée. De 1927 à 1971 environ.
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