Historiquement, le 1^er puit de pétrole commercial de l’ère moderne, est attribué au « colonel Drake » en 1859. A l’origine, celui-ci était raffiné pour créer du pétrole « lampant » (c’est-à-dire pour l’éclairage). Ensuite, diverses applications, comme les lubrifiants, et les solvants, furent déclinés. Les premières véritables pompes à essence, fixées sur des socles, apparaissent vers 1910. Puis avec l’essor de l’automobile, celles-ci se multiplient et évoluent. Et petit à petit, l’on crée des stations-service, dédiées uniquement à la distribution des carburants automobiles. En Europe, à partir du milieu des années 1920, les pompes sont dites à gravitation : Car l’essence pompée manuellement, est stockée en hauteur, généralement dans 2 « bocaux » en verre de 5 litres. Ensuite elle descend par pression dans le tuyau, puis pistolet. A partir du milieu des années 1930, apparaissent les premières pompes avec moteur électrique, et compteur avec aiguille pivotante. Dite « clock-face » (avec cadran style horloge). Dans les années 1930, de nombreuses publicités pour les lubrifiants et essences, apparaissent sur les murs. Puis, dans les années 1940, c’est les modèles avec compteurs à rouleaux, dits « volucompteurs » qui affichent précisément, les litres et les prix. Les années 1950, c’est la grande époque des colonnes à essence. Elles sont un peu plus basses, et elles ont des chromes, comme pour les voitures. L’âge d’or se termine à la fin des années 1950. Car à partir de 1960, le style de ces distributeurs est beaucoup carré. Et se rapproche des modèles actuels. Au début des années 1980, l’on commence à s’intéresser au patrimoine architectural des stations-service (CF. livre Gas food and lodging J. Baeder 1982), puis au pompes et bidons d’huile (livre Check the oil 1986). C’est peut-être à cette époque qu’est apparu le terme « Petroliana » Il désigne les collectionneurs qui s’intéressent aux pompes à essence, et divers objets de l’industrie pétrolière, comme les plaques émaillées et bidons d’huile.