Schulé antiquités XXème siècle

SASSEL – SUISSE

Matériaux anciens en fer

Dans cette page, je vais présenter ma collection de ferronnerie ancienne du bâtiment. Ces pièces datent de la fin du 19ème, jusqu’aux années 1950. Les pièces sont actuellement publiées, sur l’ancien site « Schulé Métal ». Concernant ce site : Quand je me suis mis à mon compte, je pensais faire de la ferronnerie et création design en acier. J’aimais bien faire ça, mais l’on ne peut pas tout faire ! Et c’est aussi une question de temps, et d’envie … Donc je préfère me recentrer sur mon activité de brocante. Alors actuellement, je ne travaille plus l’acier. Les pages ne sont donc plus à jour, et nombre de pièces encore en ligne, et avec des prix, sont en réalité vendues. Mais comme c’est un gros travail, de tout republier sur mon nouveau site, je mets provisoirement le lien sur la vieille page. Dans mon stock, j’ai alors : Quelques portails, mais je n’en ai pas de grands, c’est plutôt des portillons de petite taille. J’ai quelques bouts de barrières. Mais là aussi, c’est des bouts de 1 à 2 mètres. Des grilles de porte, par paires, ou alors dépareillées, en fonte ou alors en fer forgé. Ainsi que des grilles de protection de fenêtre, potences / consoles, et divers éléments décoratifs forgés. Alors comme je l’ai indiqué plus haut, je ne fais plus de travaux de ferronnerie. Mais si c’est juste pour des « bricoles » à faire, sur les éléments que je vends, selon entente, je peux me charger de petits travaux dessus : Comme meulage / découpe, soudure, redressage. Sachant que même si une partie des pièces sont déjà vendues, j’en ai encore d’autres nouvelles en stock, pas encore référencées. Alors le mieux c’est de me contacter par téléphone (si vous voulez une réponse avant 2 semaines), si vous recherchez qqch de précis.

Concernant l’historique : A la fin du 19ème L’on commence à faire la distinction, entre le fer, l’acier, et la fonte, selon leur taux de carbone. Les éléments d’architecture en fer « pur » de cette époque, ont la caractéristique de s’oxyder naturellement en surface. Cette oxydation donne alors une couche protectrice. Conférant au fer pur une patine naturelle, et une protection qui fait durer ces pièces dans le temps. (Contrairement à l’acier, qui a une rouille « dégénérative »). La fonte sera utilisée pour les constructions, a cause de sa résistance à compression, et sa facilité de moulage. Le premier pont en fonte, est anglais, et il fût achevé en 1779. Et les ponts en fonte furent populaires jusque dans les années 1830. Le fer pur, est petit à petit remplacé dés les années 1830, par le fer Puddlé : Qui est obtenu par un procédé d’affinage de la fonte. Les qualités mécaniques de celui-ci sont supérieures à celle de la fonte. En 1850, sera construit le pont Britannia, qui fût l’un des premier pont moderne, réalisé en fer puddlé, avec une structure poutre / coque, en tôle et profilés rivetés. L’acier, à cause de sa solidité, était alors réservé pour les armes et les outils. L’on commence à pouvoir le produire dans des quantités industrielles, à partir des années 1860. Grâce à de nouveaux procédés de fabrication. Mais aujourd’hui, l’on appelle ça acier doux, car cet acier n’a pas encore les caractéristiques, et la solidité des alliages actuels. Gustave Eiffel, lorsqu’il construisit sa fameuse tour, utilisa alors du fer puddlé. Si l’acier était alors déjà utilisé depuis plusieurs années, pour les structures. L’ingénieur estimait que la stabilité de fabrication de celui-ci, et donc la qualité qui en découlait, n’était pas encore optimum, ainsi que le manque de recul sur son vieillissement. C’est donc pourquoi il a choisi le fer puddlé, qui était une matière « qui avait fait ses preuves ». Mais il était conscient que l’acier allait devenir majoritaire à l’avenir. Et ce fût le cas, à partir des années 1910. Concernant les différences : Le fer dit « pur », est encore produit en petites quantités. L’on l’appelle « fer industriel » ou acier extra doux. Sa teneur en carbone est en dessous de 0,05%. Une de ces applications, c’est la forge, car il est malléable. La fonte, est produite de manière industrielle depuis le 18ème siècle, il en existe plusieurs types (grise, blanche). L’avantage de la fonte, c’est qu’elle se moule facilement. Mais est fragile, donc si l’on laisse tomber une grille en fonte, celle-ci ce casse (et se ressoude difficilement). L’acier de construction de construction standard, est dit S235 (norme), et la qualité supérieure S355. Après il y a encore des qualités plus « dures », pour l’industrie des machines, et décolletage. Dits acier à outils. Généralement, plus ils sont durs, plus ils ont de carbone, et plus ils se soudent difficilement. Concernant les assemblages : Les grandes structures anciennes sont rivetées à chaud. Cette technique demande un savoir-faire, et plusieurs ouvriers. Mais la solidité est alors optimum. Après-guerre, cette pratique a disparu, avec l’invention des divers procédés de soudure. De même, pour les éléments plus petits, comme des portails, ou grilles. A partir des années 1940, les rivets disparaissent au profit des soudures. Donc c’est pratique pour les dater. Concernant les procédés de soudure : La soudure à l’arc est inventée en 1932, et est perfectionnée dans les années 1950, avec des électrodes enrobées (dite aussi soudure à la baguette). Une déclinaison de la soudure à l’arc, c’est dès les années 1940, l’invention de la soudure avec gaz Mig/Mag (dite aussi, soudure au fil). Personnellement, j’ai un poste de soudure Mag. Avec fil acier de 0,8mm. C’est plus précis que la soudure à la baguette, mais moins que la soudure Tig. Ça reste un bon compromis, qui permet de faire du gros, et du relativement fin. Avec le « pistolet » l’on arrive à être assez précis, surtout pour des soudures par point. Donc des éléments forgés anciens peuvent se rénover aisément. Que ce soit du fer ou de l’acier, cela ne change rien pour le travail. Le plus difficile, c’est d’arriver à travailler aussi « propre » qu’à l’époque. Où les assemblages rivés, étaient quasi invisibles. Ce qui est difficile à faire avec une soudure …