Lettre O Led multicolore
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Cette page est consacrée à la vente de lettres d’enseignes « vintage ». Quelques infos, concernant celles-ci : J’ai en stock des lettres en métal. Elles, sont de fabrication artisanale, des années 1930 à 60. Généralement, elles font de 15 à 35cm de haut. Mais je n’ai pas beaucoup de stock. Celles que j’ai le plus, c’est les lettres « boitier » lumineuses, de 25 à 35cm de haut en moyenne. Celles-ci, sont vidées de leur tube néon (et vendues sans illumination). Généralement, je vends des « compositions » de noms, mots, ou phrases, avec des lettres dépareillées. Je vends aussi les lettres à la pièce (mais seulement pour les plus courantes). Par contre, je ne vends pas à la pièce des lettres rares comme : Les M, J, K, W, etc. Car il est plus profitable que je les garde pour des compositions. Je retaille à la meuleuse, certains plexis qui sont cassés, usés, ou avec des couleurs moches. Pour les lettres à partir de 60cm de haut. J’en ai réilluminé quelques-unes, et les mettrait sur cette page. Mais comme il est possible que celle-ci ne soit pas tenue à jour. Si vous rechercher qqch de précis, le mieux c’est de me téléphoner. J’ai commencé à récupérer les enseignes publicitaires au début des années 1990. A l’époque, c’était plutôt les caissons lumineux de marques qui m’intéressaient. Quand je rachetai des lots, et qu’il y avait des enseignes avec lettres « boitier » Je prenais quand-même. Et les démontais, en me disant qu’un jour, il y aurait de l’intérêt. Et qui sait, peut-être que ce serait la mode de les mettre en déco dans son salon … Puis, elles se sont perdues quelque part dans ma brocante, et pris la poussière. Et un jour, en faisant du rangement, je me suis dit que se serait bien de faire qqch avec. Et à partir de 2010, j’ai créé une page internet, pour les vendre. Pour les grands formats, j’ai commencé à les illuminer. A l’époque, le LED étant encore cher, et peu développé. J’utilisais des guirlandes lumineuses de Noël « tuyau » en plastique souple. Mais l’illumination conventionnelle était peu puissante, et « jaunasse ». Puis je suis passé aux guirlandes de même style, mais en LED. Et pour finir ces dernières années, avec des bandes de LED multicolores, avec télécommande. En 2013, j’ai fait une expo-vente, que j’ai appelé « marché de la lettre vintage » à Payerne.
Concernant l’histoire des enseignes avec des lettres en 3D. Il est difficile de dire à partir de quand elles sont apparues. Mais sur les photos du vieux Paris de Charles Marville, des années 1860. Elles sont déjà nombreuses sur les murs. Généralement en zinc, et fixées sur des enseignes « bandeau » en bois. Mais aussi directement sur les façades. En ce qui concerne les lettres illuminées. L’on doit l’invention de la première ampoule commercialisable à Edison, en 1879. Et dès le tournant du siècle l’on a déjà eu des enseignes lumineuses de commercialisées. Comme par exemple, sur cette réclame de Paz et Silva en 1902. Pour les enseignes au néon : Nikola Tesla présenta à l’exposition de Chicago de 1893, un prototype avec un tube de Geissler, mis en forme, avec le mot « Light ». Le tube est enduit de phosphore, et bombardé par un courant alternatif. Cela donne une illumination vaporeuse. Mais c’est en 1910, que l’on doit la véritable invention du néon, au physicien et inventeur Georges Claude. En 1912, celui-ci s’associe à Paz et Silva. Et la même année, la première enseigne lumineuse avec des lettres au « néon » est posée. Il s’agit de « Palace Coiffeur » au boulevard Montmartre. Puis, ce fût la première enseigne publicitaire « Cinzano » aussi à Paris. A la fin des années 1920, Claude néon, est en mesure d’offrir des tubes avec diverses couleurs, et jouant sur les sortes de gaz. Au milieu des années 1920, il y a des franchises Claude Néon aux USA. Et dans les années 1930, ces enseignes se développent fortement. A la fin des années 1940, Las Vegas, commence à s’équiper en néons. En ce qui concerne les enseignes Européennes, dite à « a lettrage » Des années 1930 à 50, 2 types cohabitent : Celles avec un boitier ouvert, et le tube visible à l’intérieur, fixé au fond de celui-ci, Et celles avec un boitier fermé et le néon fixé dessus, avec des trous pour passer le câblage à l’intérieur du boitier. Puis à partir des années 1960, le boitier est généralement fermé par un plexi qui cache le tube. Mais la construction avec les néons apparents a continué, pour les grandes lettres, et pour des raisons esthétiques. A partir des années 1970, les typos sont moins élaborées, et la fabrication plus standardisée et mécanisée. En Suisse, l’on a eu un profil de recouvrement en aluminium, en forme de J, qui permet le démontage, et le changement du plexi. Alors qu’en France, le plexi est la plupart du temps collé au profil de bordure. Ce qui ne permet pas de le changer. Jusqu’aux années 2000, les lettres boitier n’ont peu évolué. Et à partir du milieu des années 2000, les néons sont remplacés par des LED, et depuis, les lettres sont moins épaisses. Et elles sont de moins en moins fabriquées en Europe. Si les artistes contemporains ont eu recours au néon dès les années 1960, pour des sculptures ou installations. Celui-ci est un peu tombé en désuétude, depuis l’invention du LED. Mais le néon reste populaire pour son côté décoratif et vintage. Mais les désavantages étant : La fragilité, et la complexité technique (la plus grande étant de trouver le bon transfo). A partir de la fin des années 2000, des marchands se sont spécialisés dans les lettres : Comme Kidimo Paris, et vintage letters Basel.
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