Schulé antiquités XXème siècle

SASSEL – SUISSE

Objets, petits meubles et déco vintage kitsch

Qu’est-ce que le kitsch ? Ou qu’est-ce qui est kitsch, et que le l’est pas ? Vaste dilemme … D’après le Larousse : [kitsch] « se dit d’un objet (…) dont le mauvais goût, voir la franche vulgarité, voulus ou non, réjouissent les uns, dégoûtent les autres » Donc ça dépend des individus. L’on peut aussi dire de l’époque. Et si l’on prend les choses au 1er ou 2ème degré. Certes dans l’inconscient collectif. Ce qui vient immédiatement à l’esprit : C’est des objets bon marché, souvenirs de station balnéaires des années 1950. Avec pinups, agrémentées de coquillages. Les boules à neige. Ainsi que les fameuses lampes poisson Vallauris. Mais il y a aussi un kitsch plus haut de gamme : Les lampes palmiers, et autres appliques rococos, des maisons Jansen et Baguès. Mais là, vu que c’est cher, et que ça revient à la mode. Curieusement, l’on n’utilise pas le terme kitsch …

Dans mon assortiment de brocante, j’ai un peu de tout. Vallauris, a beaucoup œuvré pour la cause du kitsch … (voir photo du haut). Il y a le fameux pichet « bar lolos » Le cendrier pin-up à chapeau mexicain. Les vases, dits à vomi (oui c’est gracieux), à cause de leur décor à texture douteuse … Et le plateau de fromage, façon palette de peintre. Pour la photo ci-contre : Archétype du kitsch des années 1960-70. Les illustrations de poulbots aux grands yeux. Signés de Michel Thomas (Stanislas Pozar). Décliné sur multitude de supports. Ici en canevas, c’est la grande classe ! A l’époque, la mode était aussi aux poupées « folkloriques » avec leur costumes régionaux. Pièces que l’on ramenait de voyage, pour les offrir. Le pot à miel en céramique, en forme de ruche avec ses abeilles. Et l’habillage des bouteilles en tricot, façon caniches, qui est aussi un grand classique. Alors, allez envoyer paitre, les ayatollahs de la branchitude. Collectionnez-le au 1er ou 2ème degré, et longue vie au kitsch !